La Fatwa numéro ( 1795 )
Q: Au début du mois de Ramadan, une femme a fait une fausse couche lors de son troisième mois de grossesse. Elle a cessé de jeûner cinq jours après son avortement involontaire qui lui a provoqué un saignement. Elle a vu, cependant, des traces de sang mais sans être sujette à une hémorragie. Elle a continué ainsi de jeûner en étant dans cet état durant vingt-cinq jours. Son jeûne et sa prière sont-ils valables ? Il est à noter qu'elle faisait ses ablutions intégrales pour chaque prière et voyait toujours le sang humidifiant son sexe sans s'écouler. Elle affirme aussi qu'elle utilisait auparavant des pilules contraceptives qui empêchent le sang menstruel avant sa grossesse.
R: Si cette femme a fait une fausse couche lors de son troisième mois de grossesse, ce sang n'est pas considéré comme des lochies, car elle a raté une adhérence qui ne s'est pas développée en créature humaine. Son jeûne et sa prière sont ainsi valables même si elle voyait les traces de sang, tant qu'elle faisait les ablutions pour chaque prière, comme vous l'avez dit. Elle doit ainsi rattraper le jeûne et les prières qu'elle avait manqués durant les cinq jours qui ont suivi la fausse couche. Il est à noter que ce sang est considéré comme métrorragie (Istihâda).
Qu'Allah vous accorde la réussite et prière et salut sur notre
Prophète Mohammad, ainsi que sur sa famille et ses compagnons.
Membre | Membre | Vice-président du Comité | Président |
`Abd-Allah ibn Qa`oud | `Abd-Allah ibn Ghoudayân | `Abd-Ar-Razâq `Affifî | `Abd-Al-`Azîz ibn `Abd-Allah ibn Bâz |
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